Portrait de Stacksync
Casser les silos entre les CRM et les données des entreprises

Bourse Digital Grant début 2023 et prêt Digital Seed fin 2023

Quand Ruben fonde Stacksync en 2022, son constat est clair : les entreprises, quel que soit leur taille, leur typologie (start-up, PME, entreprise internationale …) ou leur secteur d’activité, fonctionnent la plupart du temps sur la base d’une architecture IT cloisonnée. Des silos notamment très présents dans les CRM (outils de gestion de la relation client), entravant de manière manifeste les flux d’information entre, d’un côté les ingénieurs qui reçoivent les données, de l’autre les équipes business dont le rôle est de traiter ses données. Faire se parler les différents postes, tel est le rôle de Stacksync. Un rôle d’autant plus crucial à l’heure où le nombre d’outils informatiques n’a jamais été aussi important dans les entreprises, générateurs d’une masse de données en constante augmentation. 

En tant que véritable courroie de transmission des informations, sur quelle innovation repose votre logiciel ?
Stacksync est innovant car c’est un outil qui permet de mettre en place en « no code » des systèmes historiquement réservés aux ingénieurs uniquement. Pour casser les silos et l’hétérogénéité des CRM et des bases de données, il fallait que nous imaginions un système qui rendrait les informations visibles et accessibles aussi bien aux équipes de vente qu'aux ingénieurs. Jusqu’à maintenant, ces derniers étaient les seuls récepteurs des messages, ce qui engendre une perte d’information et/ou un traitement de celle-ci non adaptée.
Le « no code », soit le fait de ne pas avoir à coder pour mettre un outil en place et donc de ne plus avoir de barrière d’adoption, démocratise l’utilisation des outils.
Cette innovation permet la mise en place rapide de l’outil et l’envoi de données digeste lorsqu’elles arrivent aux équipes de vente/marketing. Il s’agit donc d’une synchronisation bidirectionnelle, en temps réel, entre différents flux de données.
Une fois que le système est en place dans les entreprises, c’est acquis, il n’y a plus de maintenance à faire.
 
En 2023, vous avez obtenu une Bourse Digital Grant de 20'000 CHF, puis un prêt Digital Seed de 50'000 CHF. Comment vous ont-ils aidés ?
Avec la bourse de 20'000 CHF, nous avons pu aller encore plus loin dans le développement de notre produit, en recrutant notamment un ingénieur. Nous avons ainsi pu faire notre première intégration avec les connecteurs pour Salesforce et HubSpot CRM et la base de données Postgres, ce qui nous a ensuite permis de décrocher nos premiers clients.
 
En fin d’année 2023, le prêt Digital Seed de 50'000 CHF s’inscrit dans une étape importante pour Stacksync pour nous aider à développer plus de connecteurs et d’investir sur nos efforts marketing. Nous avons aussi été choisis pour rejoindre l’incubateur Y Combinator en Californie.
Avec le lancement de notre système au grand public en avril 2023, nous avons fait face à de nouvelles demandes. Ce prêt va donc aussi nous permettre de déployer notre infrastructure à grande échelle, et d’embaucher un stagiaire. Cela contribuera grandement à notre croissance.
 
Quelles sont vos ambitions pour le futur de Stacksync ?
Le point crucial pour nous est de pouvoir augmenter le nombre de connecteurs rattachés à notre système. À ce jour, nous avons deux connecteurs CRM et trois types de bases de données qui peuvent être synchronisés sur le modèle « no code » en temps réel et bidirectionnel. Le but étant d’arriver à 10 connecteurs prochainement.